Plus de 50 chiens sont confisqués à Glenlea

Plus de 50 chiens sont confisqués à Glenlea


Des agents de la protection des animaux ont retiré vendredi plus de 50 chiens qui étaient enfermés dans une usine à chiots à Glenlea, au sud de Winnipeg.

Selon la Société protectrice des animaux (SPA) de Winnipeg, les bêtes étaient maintenues dans des conditions sanitaires qualifiées d'abominables.
Certains chiens portent aux pattes des brûlures causées par leur propre urine, explique Bill McDonald, directeur de la SPA de Winnipeg. D'autres bêtes souffrent d'une maladie intestinale parce qu'elles ont bu de l'eau contaminée, poursuit-il.

Le propriétaire de l'usine, Dave Nikkel, exploitait l'établissement sans permis. Des accusations seront vraisemblablement portées contre lui. En vertu de la loi actuelle, M. Nikkel pourrait recevoir une amende de 5000 dollars. On pourrait également lui interdire d'exploiter une usine à chiots pendant un an.

Législation plus sévère
Le directeur de la SPA de Winnipeg tient à rappeler que le nouveau projet de loi du gouvernement provincial prévoit des sanctions plus sévères contre ceux qu'il qualifie d'escrocs.

À la première infraction, une sanction de 10 000 dollars ou de six mois de prison, ou les deux, pourraient être infligées. La nouvelle loi pourrait entrer en vigueur dès l'an prochain.

De son côté, le sous-ministre adjoint au ministère de l'Agriculture, Allan Preston, explique qu'il n'est pas facile de dépister les usines à chiots non réglementaires.

M. Preston tient également à ajouter que le succès de ces établissements dépend en quelque sorte du public. « Leur commerce ne fonctionnerait pas si le public n'achetait pas leurs chiens », affirme-t-il.

audio-vidéo
http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2008/12/13/001-chients_glenlea_spa_usine_n.shtml

Citation :

À la première infraction, une sanction de 10 000 dollars ou de six mois de prison, ou les deux, pourraient être infligées.

C'est le mot - pourraient- qui change tout. Le juges ne donnent JAMAIS les sanctions maximum qu'ils "pourraient".
Mème la loi actuelle POURRAIT avoir du mordant si elle était appliquée comme il faut.

denise a écrit:

Citation :

À la première infraction, une sanction de 10 000 dollars ou de six mois de prison, ou les deux, pourraient être infligées.

C'est le mot - pourraient- qui change tout. Le juges ne donnent JAMAIS les sanctions maximum qu'ils "pourraient".
Mème la loi actuelle POURRAIT avoir du mordant si elle était appliquée comme il faut.

Exact, même avant l'adoption du projet de loi S-203, (6 mois de prison) jamais la peine la plus sévère avait été donner, même les amendes maximums n'ont ( à m'a connaissance ) jamais été imposer!

merde, mais POURQUOI DONC, ils ne le font pas si ils POURRAIENT???????????????????? C'est quoi la raison?????????????

liberatioanimale a écrit:

Plus de 50 chiens sont confisqués à Glenlea

M. Preston tient également à ajouter que le succès de ces établissements dépend en quelque sorte du public. « Leur commerce ne fonctionnerait pas si le public n'achetait pas leurs chiens », affirme-t-il.

audio-vidéo
http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2008/12/13/001-chients_glenlea_spa_usine_n.shtml

Moi où j'ai accroché c'est cette phrase. S'il était interdit de vendre des chiens et chatons dans les animaleries, on aurait déjà solutionné une grosse partie du problème. C'est certain qu'il resterait le net et les annonces, mais ceux-ci peuvent aussi être épluchés et cernés.