Chiens négligés
Coelho s'en tire à bon compte Pierre Richard
Le Journal de Montréal
31/10/2008 08h39
LA NOUVELLE EN VIDÉO SUR LCN: http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2008/10/20081030-134331.html
Pour avoir eu un chenil plein de chiens en mauvais état, Francisco Coelho a été condamné à 3 300$ d'amende, 180 heures de travaux communautaires et trois ans de probation.
Coelho, 41 ans, s'en tire à bon compte. Hier, il a plaidé coupable à une accusation d'avoir eu en sa possession,
à Rawdon, 109 chiens qu'il a volontairement négligés. Cette accusation, depuis le 25 juin dernier, est passible de deux ans d'emprisonnement.
La poursuite, représentée par Me Pierre Loranger,
a retiré l'accusation de cruauté envers les animaux qui aurait pu valoir à Coelho cinq ans de pénitencier.
Les ramener à la santé C'est que l'accusé a choisi de plaider coupable dès sa comparution. De plus, au lendemain de la saisie de la SPCA, le 26 septembre dernier, il a accepté de se défaire immédiatement de tous les chiens,
à l'exception de 16 bêtes sur lesquelles il y a un litige de propriété.
Hier, il expliquait au juge Paul Chevalier avoir récupéré les bêtes maltraitées dans un chenil de la région de Sherbrooke, espérant les ramener à la santé.
Pour toutes ces raisons,
le juge a suspendu sa sentence, expliquant à Coelho que si jamais il commet une infraction, il prononcera une sentence beaucoup plus sévère.
Pensions remises Pour la SPCA, représentée par Nathalie Bouillé, c'est la première fois qu'une partie des pensions des chiens est remise à l'organisme par le tribunal.
Car Coelho, même si la saisie a eu lieu le 26 septembre, en était rendu à 6 000 $ de pension, une somme qu'assument les greffes du palais de justice de Joliette.
Le cas de Lapalme Une autre propriétaire de chenil maudit, Carole Lapalme, de Saint-Lin, comparaissait hier pour avoir eu en sa possession 160 chiens en mauvais état. Elle a plaidé non coupable à une accusation de cruauté envers les animaux et d'avoir volontairement négligé de fournir des soins convenables aux bêtes. Elle refuse également de se débarrasser de ses bêtes. Dans son cas, la facture monte actuellement à plus de 25 000 $. ( pension )
http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2008/10/20081031-083900.html
Deux présumés propriétaires de chenils insalubres comparaissent à Joliette
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5g8xfEJmDBql65exVH0ZBuTzV7Lqw
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RAPPEL DES FAITSPlus de 110 chiens rescapés d'une usine à chiots à Rawdon26 septembre 2008 - Humane Society International (HSI) et la Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) ont uni leurs efforts pour faire une saisie dans une usine à chiots à Rawdon (Québec). Plus de 100 chiens vivant dans des conditions déplorables ont été trouvés sur cette propriété. Ils ont immédiatement été emmenés au refuge de la SPCA à Montréal.
« Il s’agit d’une des plus grandes saisies au Canada depuis plus de 10 ans, sinon de la plus grande » a déclaré Alana Devine, directrice exécutive par intérim de la SPCA. « La SPCA est fière de s’associer à la Humane Society International pour cet événement historique. Nous espérons que cette saisie ouvrira les yeux aux Canadiens à la cruauté de l’industrie des usines à chiots et à la gravité du problème au Québec. C’est à cause de telles usines que le Québec est connu comme étant la capitale des usines à chiots en Amérique du Nord. »
Les sauveteurs de HSI et de la SPCA ont pu rescaper 110 chiens, sept chats et un lapin de cette effroyable usine de reproduction. Les chiens, des Boston Terriers allant jusqu’à des Dogues de Bordeaux, vivaient dans des piles de leurs propres excréments et beaucoup d’entre eux avaient des problèmes médicaux apparents comme des plaies ouvertes et de sérieuses affections de la peau. Des squelettes d’animaux encore dans leurs cages ont été trouvés dans la maison et un tas de restes d’animaux a été découvert à l’arrière de la propriété.
Cruauté envers les animaux au Canada
« Les conditions dans cette usine à chiots étaient de loin les pires que la Humane Society International ait jamais vu », a déclaré Rebecca Aldworth, directrice des programmes pour animaux de HSI Canada. « Ces animaux vivaient dans de minuscules cages en fil de fer empilées les unes sur les autres, sans accès à de la nourriture ni à de l’eau. Plus de 90% des chiens rescapés était gravement émaciés et un grand nombre avaient besoin de soins médicaux immédiats. C’est criminel que la SPCA n’ait pas le pouvoir d’appliquer les lois provinciales relatives au bien être des animaux. Sans cela, les usines à chiots vont continuer à prospérer au Québec. »
HSI et la SPCA ont mis sur pied un refuge d’urgence pour loger les chiens sortis de leurs misérables cages où ils étaient condamnés à passer leur vie. Tous les chiens seront examinés par un vétérinaire et recevront les soins médicaux nécessaires avant d’être transférés dans le refuge même de la SPCA.
La HSI mettra à la disposition des médias et du public une vidéo de haute qualité de cette saisie ainsi que des photos à haute résolution pour téléchargement à : Humane Society International (HSI) et la Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) ont uni leurs efforts ce matin pour faire une saisie dans une usine à chiots à Rawdon (Québec). Plus de 100 chiens vivant dans des conditions déplorables ont été trouvés sur cette propriété. Ils ont immédiatement été emmenés au refuge de la SPCA à Montréal.
« Il s’agit d’une des plus grandes saisies au Canada depuis plus de 10 ans, sinon de la plus grande » a déclaré Alana Devine, directrice exécutive par intérim de la SPCA. « La SPCA est fière de s’associer à la Humane Society International pour cet événement historique. Nous espérons que cette saisie ouvrira les yeux aux Canadiens à la cruauté de l’industrie des usines à chiots et à la gravité du problème au Québec. C’est à cause de telles usines que le Québec est connu comme étant la capitale des usines à chiots en Amérique du Nord. »
Les sauveteurs de HSI et de la SPCA ont pu rescaper 110 chiens, sept chats et un lapin de cette effroyable usine de reproduction. Les chiens, des Boston Terriers allant jusqu’à des Dogues de Bordeaux, vivaient dans des piles de leurs propres excréments et beaucoup d’entre eux avaient des problèmes médicaux apparents comme des plaies ouvertes et de sérieuses affections de la peau. Des squelettes d’animaux encore dans leurs cages ont été trouvés dans la maison et un tas de restes d’animaux a été découvert à l’arrière de la propriété.
« Les conditions dans cette usine à chiots étaient de loin les pires que la Humane Society International ait jamais vu », a déclaré Rebecca Aldworth, directrice des programmes pour animaux de HSI Canada. « Ces animaux vivaient dans de minuscules cages en fil de fer empilées les unes sur les autres, sans accès à de la nourriture ni à de l’eau. Plus de 90% des chiens rescapés était gravement émaciés et un grand nombre avaient besoin de soins médicaux immédiats. C’est criminel que la SPCA n’ait pas le pouvoir d’appliquer les lois provinciales relatives au bien être des animaux. Sans cela, les usines à chiots vont continuer à prospérer au Québec. »
HSI et la SPCA ont mis sur pied un refuge d’urgence pour loger les chiens sortis de leurs misérables cages où ils étaient condamnés à passer leur vie. Tous les chiens seront examinés par un vétérinaire et recevront les soins médicaux nécessaires avant d’être transférés dans le refuge même de la SPCA.
La HSI mettra à la disposition des médias et du public une vidéo de haute qualité de cette saisie ainsi que des photos à haute résolution pour téléchargement à : http://video.hsus.org
http://www.lesblogues.com/animaux/